Par son caractère universel, la musique a le pouvoir exceptionnel de véhiculer des émotions, de raconter des histoires et d’inspirer le changement. Ces dernières décennies à travers le monde, la crise environnementale soulève de plus en plus de réflexions et d’inquiétudes. Les artistes partagent ces préoccupations, y puisent de l’inspiration, se réinventent dans la pratique de leur art, ou utilisent leurs notes et leurs mots pour sensibiliser leur public à l’écologie.
Concerts, transport, catering, production de merchandising ou encore pressage de vinyles, l’industrie musicale telle qu’on la connaît est loin d’être écologique. Cela dit, face à la crise climatique, de plus en plus d’artistes essayent tant bien que mal de mettre en place des solutions afin de réduire leur empreinte carbone, de sensibiliser leur public aux questions écologiques et d’intégrer leur projet musical dans une démarche pérenne et durable.
Au sein de notre association, des initiatives voient le jour également pour allier, relier ou connecter la musique à la nature ou réfléchir à une musique durable!
Des violoncelles pour des oliviers
Le 17 juillet 2024 a eu lieu un concert de Violoncelles au cœur des vergers d’oliviers d’Oltremonti à Bravone sur la commune de Linguizzetta. Une initiative qui réunit l’agri-culture à la culture, l’arbre au bois, le vent aux cordes, la nature à l’art le plus subtil, celui de la musique. Un concert de cordes qui nous amène à repenser la nature en compagnie de l’olivier et à sensibiliser le public à la préservation de la biodiversité et du patrimoine Méditerranéen représentés par l’olivier, « un géant au cœur lumineux ».
La Ruche Centre Culturel
Depuis 6 ans, La Ruche est un lieu de rencontre et de créativité pour les artistes du spectacle vivant, les associations culturelles, et le public. La Ruche Espace Culturel intègre également la dimension environnementale dans son fonctionnement. Les dirigeantes réfléchissent activement à leur rôle en matière de développement durable, qu’il s’agisse des investissements pour l’aménagement du lieu, des choix de programmation ou des actions de sensibilisation auprès de leurs partenaires.
Musique responsable et enjeux
Festivals
Des festivals qui célèbrent l’écologie : We Love Green, Climax, Cabaret Vert…
Des fédérations qui favorisent l’entraide entre festivals : REEVE, Collectif des Festivals…
Tournées
- Déplacement : trajets des musiciens et du public
- Lieux de concerts : Sols jonchés de déchets
- Lieux de concerts : Consommation énergétique d’un show
Salles
Des salles de concert qui allègent leur empreinte : Trabendo, Aéronef, Seine Musicale, Tetris…
Acteurs
Université de Genève
- Approvisionnement en bois dans les lutheries
- Festivals rock zéro carbone
- Sauvegarde sonore des espèces animales
Pratiques musicales et musicologie
ADEME Infos
Les scénarios d’adaptation de l’écosystème musical d’ici à 2050 sur le modèle ADEME
Le CNMlab – laboratoire d’idées du Centre national de la musique – dévoile sa première publication de recherche de longue durée, une « onde longue » intitulée « Scénarios prospectifs pour orienter la transition (SPOT) ».
Il s’agit de quatre chemins « types », cohérents et contrastés, conduisant la filière musicale de la France vers la neutralité carbone en 2050 en se calant sur les scénarios ADEME. Ces scénarios ne constituent pas des voies d’évolution ou de transformation qui seraient à privilégier pour l’écosystème musical. Ils suggèrent comment la filière pourrait opérer une mutation, plus ou moins subie, en fonction de différentes combinaisons de facteurs d’influence. Ils offrent ainsi la possibilité de réfléchir aux éléments qu’il serait important d’intégrer dans une vision à long terme de l’écosystème.
Scénario 1 de l’Ademe
Génération frugale
Basé sur le scénario « Génération frugale » de l’Ademe, le scénario 1 est celui de la frugalité ; il est dénommé « A bicyclette » (Yves Montand).
Frugalité
En 2050, l’écosystème musical français n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’il était dans les années 2020 s’inscrivant davantage dans une économie du lien. La politique culturelle de 2050 répond à l’appel de l’urgence climatique par des mesures interventionnistes qui assurent non seulement la diversité et l’inclusion, mais aussi la pérennité de l’art musical dans un cadre respectueux de l’environnement. Les nouvelles régulations ont vu l’émergence d’une scène musicale où l’équité devient la norme. Même si la musique n’a pas de frontières, des différences s’observent toutefois par région en matière de ressources allouées et d’offre culturelle.
Scénario 2 de l’Ademe
Coopérations territoriales
Basé sur le scénario « Coopérations territoriales » de l’Ademe, le scénario 2, « Come Together » (The Beatles), est celui de la sobriété et de l’efficacité.
Sobriété et efficacité
n 2050, tout l’écosystème musical s’est adapté à cette transition progressive qui a permis de garantir l’accès culturel pour tous et toutes et de pérenniser les métiers d’hier malgré quelques ajustements. Le nombre de producteurs de musique enregistrée s’est resserré autour des producteurs historiques. Au prix d’investissements importants, ces acteurs se sont maintenus tout en étant davantage encadrés par les instances culturelles nationales qui les ont poussés à réinventer leur processus de production et de distribution pour s’insérer dans les dynamiques territoriales.
Scénario 3 de l’Ademe
Technologies vertes
Basé sur le scénario « Technologies vertes » de l’Ademe, le scénario 3, « Computer Love » (Kraftwerk) est également celui de l’efficacité mais en la liant à une plus grande polarisation.
Polarisation
En 2050, l’écosystème musical français reflète les transformations profondes amenées par la transition écologique accélérée et le progrès technologique. Dans cet écosystème, les politiques culturelles ont joué un rôle clé, en engageant des investissements massifs pour soutenir les acteurs et structures qui favorisent les technologies vertes et les pratiques durables dans leur modèle économique et de fonctionnement. Les subventions et les incitations fiscales sont désormais orientées vers les projets qui incluent un volet de réduction de leur empreinte carbone dans le projet qu’ils présentent.
Scénario 4 de l’Ademe
Pari réparateur
Quant au Scénario 4 « Harder, Better, Faster, Stronger » (Daft Punk), celui des dominations, il est basé sur le scénario de l’Ademe « Paris réparateur ».
Domination
En 2050, miroir de cette société, l’écosystème musical français est mis à mal par la convergence de crises sanitaires et sécuritaires et le tournant radical vers la digitalisation. Face aux crises multiples, l’intervention étatique jadis vectrice de l’exception culturelle s’est estompée, l’État a changé ses priorités politiques et a redirigé son attention et ses ressources vers des domaines jugés plus urgents. On a alors assisté à une restructuration des cadres de financement de la culture en faveur d’une approche plus commerciale et centrée sur le privé poursuivant des objectifs de rentabilité plutôt que culturels, favorisant des choix conservateurs ou profitables, au détriment de la création artistique plus audacieuse ou avant-gardiste.
Ambiante, ci canta in lingua Corsa
1926 – par Barbara Furtuna
In u 1926 u pueta Paoli di Tagliu publicava « U lamentu di u Castagnu à u Corsu ». Una puesia di 27 filari, duru rimbeccu di l’arburu à pane ver’di Corsi chi cumenciavanu tandu à rompe à so anima à l’entre d’una detta « mudernità » chi diggià i supranava… U principiu di a fine d’un mondu
Paroles originales
Or Chi l’averaghju fattu
A lu corsu cusi ingratu
Chi m’ha fattu la sentenza
E a morte cundannatu
Senza sente testimoni
Né consultà lu giuratu
M’ha dichjaratu la guerra
Cum’à un veru malfattore
M’hà messu li sbiri appressu
Chi m’attacanu terrore
O crosu rifletti un pocu
Bersu mè si sè còre
M’hai pigliatu all’arma bianca
Tu per esse più sicuru
Quandu improntu li miò fiori
Quandu lu fruttu è maturu
Nun mi porti alcun rispettu
O corsu, si cosi duru
Subitu tagliatu in piezzi
È per mettemi in pappina
Chjami li tò mulatteri
Per cunducemi all’usina
O corsu riffletti è pensa
Chi faci la to ruina
Or Chi l’averaghju fattu
A lu corsu cusi ingratu
Chi m’ha fattu la sentenza
E a morte cundannatu
Senza sente testimoni
Né consultà lu giuratu
Senza sente testimoni
Né consultà lu giuraaaaaatu
Complainte du châtaignier
Mais qu’ai-je fait
à l’égard du Corse si ingrat ?
Qui m’a rendu cette sentence
Et à mort, m’a condamné
Sans entendre de témoignage
Ni consulter le moindre jury.
Il m’a déclaré la guerre
Comme à un véritable malfaiteur,
Il m’a mis ses sbires, qui me pressent,
Qui me terrorisent.
Oh, Corse, réfléchis donc un peu
Au lieu, d’être pour moi, sans cœur.
Tu me frappes à l’arme blanche
Pour être un peu plus sûr,
Quand pointe la fleur,
Quand le fruit est mûr.
Tu ne me portes aucun respect,
Oh Corse, si dur !
J’ai entendu l’appel que m’apporte ta plainte
Et ce pleur lancinant est un glas qui résonne
Mais il court en mes veines une sève bien trempée
Qui ravive mon souffle et fleurit l’avenir
Aussitôt coupé en pièces
Et pour me mettre en purée
Appelle ton muletier
Pour me conduire à l’usine ;
Oh Corse, réfléchis et pense
Que tu fais ta ruine !
Mais qu’ai-je fait
à l’égard du Corse si ingrat ?
Qui m’a rendu cette sentence
Et à mort, m’a condamné
Sans entendre de témoignage
Ni consulter le moindre jury.
Sans entendre de témoignage
Ni consulter le moindre jury
1979 – Diana di l’Alba
Diana di l’Alba… la « Porte » de l’Aube qui ouvre et referme les confins de la nuit, L’Étoile du matin qui guide les pas du berger de l’éternel, Venus qui ensorcèle le poète… Ils chantent la Corse, ses ressources naturelles et sa beauté.
Paroles originales
A quatr’ori di matina,
Ni parti da PORTI-VECCHJU
Di PANIGHI la berlina
Lucenti com’unu specchju,
Ni porta li passaghjeri
Tanti corsi che stranieri.
E comu prima stazzioni
Subitu avem’a SOTTA
Diversi so li parsonni
Vinuti da tanti loci,
Cun paquet’e cun balisgi
Ghjuvanell’e barbi grisgi.
E Lisandru senza gena
Toca l’acciliratori,
Munitu cu la sirena,
Ghjir’intondu lu mutori
Tuttu cunturnend’a CAGNA
Si direghja par muntagna.
Cuddendu par BURAVONU
A l’odori di lu pinu,
Si traversa lu vangonu
Di la furesta di SPINA,
Prutetu da Cristofilu
Varca lu colu di BACINU.
O tamant’he l’alligria
Chi prestu sem’in ORONU,
Chi da CARBINI a LIVIA
C’arranghjanu lu stradonu
E di veda cosa strana
Ni rid’ancu la taccana.
Da LIVIA a SAN GAVINU
ZONZA ven’in cusiquenza
S’arrev’a fa lu spuntinu
A lu salamu di QUENZA,
Cullà si trova di tuttu
Casgiu merzu e bon prisutu.
A l’odori di la vervena
Frisca come nev’alpina,
S’arreva in SCUPAMENA,
Rispirendu l’aria fina,
L’acqua fresca di u vengonu,
U liguori di lu cantonu.
D’issu locu mi ramentu,
A u bel tempu ghjuvanili
Senza distingu’u mumentu
A u fior di lu verd’aprili,
Locu di tanta dulcezza
D’amor’e di cuntitezza.
Da lu vecchju castagnu,
D’AUDDE si va in PITRETU,
Si traversanu li bagni,
LAMASINA incu GRUSSETU,
Sott’a l’arburi frunduti
No semu li binvinuti.
Quandu si salta la boca
Di SAN GHJORGHJU l’ustillieri,
Ma comu senza paura
Si po part’a lu stranieri,
Lageendu a funtanedda,
Si va in CAVRU e in TISCIATEDDU.
Attacend’a rimpianata
Quidda di CAMPU DI L’ORI,
Fem’una bedda cantata
Cun tutti quissi tinori
E ci fem’una risata
Fin’a l’intrata d’AJACCIU.
In cumpagnia di PANIGHI,
Guardatu cun’attinzioni,
Malgradu tutti l’intrighi,
Semu stati gran’lioni,
Pigliat’avemu la dicizioni
Di cantav’issa canzona…
Paroles traduites
A quatre heures du matin,
Nous partons de PORTI-VECCHJU
Par PANIGHI la berline
Brillant comme un miroir,
Il transporte des passagers
Nombreux cours à l’étranger.
Et comme première station
Immédiatement nous avons SOTTA
Différentes personnes
Venant de plusieurs endroits,
Avec forfaits et balises
Jeunes hommes à barbe grise.
Et Lisandro sans gène
Frappez les accélérateurs,
Equipé de sirène,
Il a tourné le moteur
Tout autour de la chienne
Cela monte.
« Cudden » par BURAVONU
A l’odeur du pin,
Il traverse le wagon
De la forêt SPINA,
Protégé par Christophe
Traverser le col BACINU.
Ou tellement de joie
Qui sera bientôt à ORONU,
Chi de CARBINI à LIVIA
Ils réparent la route
Et quelle chose étrange
Même la vieille dame rit.
De LIVIA à SAN GAVINU
ZONZA vient en conséquence
Il s’est levé et a préparé le goûter
À la salle de QUENZA,
Tout est là
Bon mercredi et bonne chance.
L’odeur de la verveine
Frais comme la neige alpine,
Il est arrivé à SCUPAMENA,
Respirer l’air raréfié,
L’eau fraîche de la source,
Le Liguori du coin.
Je me souviens de cet endroit,
Passez un bon moment les jeunes
Sans distinguer le moment
A la fleur du vert avril,
Un lieu de tant de douceur
Pour l’amour et le contentement.
Du vieux châtaignier,
D’AUDDE se rend à PITRETU,
Ils traversent les bains,
LAMASINA dont GRUSSETU,
Sous les arbres feuillus
Nous ne sommes pas les bienvenus.
Quand la bouche saute
De SAN GHJORGHJU les charpentiers,
Mais comme sans crainte
Si tu peux laisser les étrangers,
En retard sur la fontaine,
Il va au CAVRU et au TISCIETEDDU.
Attaquer le regret
Quidda de CAMPO DI L’ORI,
Chantons une chanson
Avec tous ces ténors
Et nous rions
Jusqu’à l’entrée d’AJACCIU.
En compagnie de PANIGHI,
Regardé attentivement,
Malgré toutes les intrigues,
Nous avons été de grands lions,
Prenons le mot
Qui a chanté cette chanson…
1996 – L’Albinu
De nombreux artistes insulaires apportent leur contribution à la lutte contre les incendies en offrant des chansons inédites.
1999 – Machja Deve Campà : Collectif d’artistes engagés contre les incendies
1 Canta U Populu Corsu– Citadella Da Fà
2 Inseme– Machja Deve Campà
3 Esse– U Piccia Focu
4 I Voci Di A Gravona– Spaventu
5 L’Arcusgi– Una Fiara Hé Nata
6 I Muvrini– Quantu Omu Pò
7 M. Sammarcelli*– Stirpemu U Focu
8 Fiatu Muntese*– U Scumpientu Di A Flatta
9 Matteu Maestrini– Machja
10 I Chjami Aghjalesi*– Porte D’Infernu
11 I Ruspi– Alba Corsa
12 J.M Ceccaldi– L’Acqua
13 L’Albinu– Dopu A U Focu
14 Scola Di Montesoro– Machja Deve Campà
15 L’Ugliastru– Ghjuventù
16 Tramuntana– I Paisoli
17 Giramondu– Quantu Si Cambiata
18 Antoine Marielli De Diana Di L’Alba*– Silenziu
L’Albinu– Dopu à U Focu
Nu li rispiri più in locu,
I to ghjargalucci chjari,
À meza teppe scassate,
Sò tutti incinderati.
Nu i vegu più corre
I to ghjargalucci chjari
A mezza teppe scassate
So tuttti incinderati
Nu li sentu più cantà
L’acelli di e to valle,
Appesi à u silenziu,
U so vallu batte l’ale.
Nu lu sentu più fiscà,
U ventu in le to fronde,
Un’acula stancaccia,
Franca sola e sponde.
E chì mi ferma oghje,
S’ell’ùn sò i to lagni,
In sta calata di bazza,
I to ghjorni sò pagni.
1999 – I Chjami Aghjalesi
De nombreux artistes insulaires apportent leur contribution à la lutte contre les incendies en offrant des chansons inédites.
1999 – Machja Deve Campà : Collectif d’artistes engagés contre les incendies
1 Canta U Populu Corsu– Citadella Da Fà
2 Inseme– Machja Deve Campà
3 Esse– U Piccia Focu
4 I Voci Di A Gravona– Spaventu
5 L’Arcusgi– Una Fiara Hé Nata
6 I Muvrini– Quantu Omu Pò
7 M. Sammarcelli*– Stirpemu U Focu
8 Fiatu Muntese*– U Scumpientu Di A Flatta
9 Matteu Maestrini– Machja
10 I Chjami Aghjalesi*– Porte D’Infernu
11 I Ruspi– Alba Corsa
12 J.M Ceccaldi– L’Acqua
13 L’Albinu– Dopu A U Focu
14 Scola Di Montesoro– Machja Deve Campà
15 L’Ugliastru– Ghjuventù
16 Tramuntana– I Paisoli
17 Giramondu– Quantu Si Cambiata
18 Antoine Marielli De Diana Di L’Alba*– Silenziu
I Chjami Aghjalesi– Porte D’Infernu
Sumenaci tù
Nantu a petra di a miseria
Pè fà l’ultima cugliera
Eu ùn possu più.
Annacquaci tù
Nant’à stu campu di guerra
Ciò chì ferma a nostra terra
Eu ùn possu più.
Viaghjaci tù
Duve hè passatu lu focu
Ciò chì ferma u nostru locu
Eu ùn possu più.
Strignelu tù
Stu pezzacciu di carbone
Chì ghjè l’ultima canzone
Di la mio giuventù.
Eu ùn possu chè
D’una sorte maladetta
Fà ne l’ultima vindetta
Fermerai tù.
Fermerai tù
À cuntà u mio passatu
Cum’è una sfiacculata
Di mai più,
Di mai più,
Di mai più.
2009 – Diana di l’Alba
L’Usina di Canari, le ravage sanitaire et humain de l’amiante.
Paroles originales
E gallerie prufonde, còrciu hà tribbulatu
Culpia furibonde in stu tigliu sbrusgiulatu
Culpia sangue è pulmoni, pòvari disgraziati
Parechji è parechjoni, sò stati vituparati
In muntagna canarese, ci anu alzatu un’usina
Da la cima à lu calzese, chì tamanta a ruvina
In muntagna canarese, ci anu alzatu un’usina…
Parìamu in Caienna, cundannati à morte
Ùn la scrive la penna, ci vulia à tene forte …
Chi trista sorte !
Petra di lu turmentu, à tutti, ai ingannatu
A dì la, scappa u pientu, ghjenta addulurata
In muntagna canarese, ci anu alzatu un’usina
Da la cima à lu calzese, chì tamanta a ruvina
In muntagna canarese, ci anu alzatu un’usina…
Eranu goffe stonde, chi travagliu ingratu
Cascàvanu l’omoni, velenu ghjastatu
L’usina fù sarrata, stu locu hè maladettu
Muntagna scuranata, crepa lu core in pettu …
In muntagna canarese, ci anu alzatu un’usina
Da la cima à lu calzese, chì tamanta a ruvina
In muntagna canarese, ci anu alzatu un’usina…
Ghjuvan Marcellu Tomi / Antonu Marielli
Paroles traduites
Les tunnels profonds, le cœur était troublé
Blâme furieusement dans ce tilleul roussis
La faute au sang et aux poumons, pauvres malheureux
Beaucoup et beaucoup ont été critiqués
Dans les montagnes des Canaries, ils ont construit une usine
Du haut jusqu’à la chaussette, quelle est l’ampleur de la ruine
Dans les montagnes des Canaries, ils ont construit une usine…
Nous sommes apparus à Cayenne, condamnés à mort
N’écrivez pas le stylo, vous voulez le tenir fermement…
Quel triste sort !
Pierre de tourment, tout le monde, vous avez trompé
En disant ça, elle s’enfuit en pleurant, elle a mal
Dans les montagnes des Canaries, ils ont construit une usine
Du haut jusqu’à la chaussette, quelle est l’ampleur de la ruine
Dans les montagnes des Canaries, ils ont construit une usine…
C’étaient des ouvriers maladroits et ingrats
Les hommes tombèrent, empoisonnés
L’usine a été fermée, cet endroit est maudit
La montagne s’assombrit, craque le cœur dans la poitrine…
Dans les montagnes des Canaries, ils ont construit une usine
Du haut jusqu’à la chaussette, quelle est l’ampleur de la ruine
Dans les montagnes des Canaries, ils y ont construit une usine…
2010 – I Muvrini
La Corse oubliée, les mines et le lac artificiel de l’Argetella. En 1960, la France du général de Gaulle projette de faire des essais nucléaires sur le site des anciennes mines de plomb argentifère de l’Argentella, en Balagne. En Corse, la société se soulève et refuse de servir de zone test pour l’arme atomique
Paroles originales
Per i to lochi appesi
À straziapane
È per i to paesi
Senza campane
Per e to tramuatane
È e nivaghje
Per e to sciappittane
À cocipiaghje
Mi trema l’esse
Per u castagnu mortu
Senza patrone
È per l’alivu tortu
Negrucarbone
Mi trema l’esse
Per le to invernate
À fiscaventu
È tutte l’attrachjate
À u silenziu
Per i travagliadori
À mani stanche
È per i to pastori
À greghje bianche
Mi trema l’esse
Per l’omi imprigiunati
À stonde amare
È tutti i spatriati
Dillandi à u mare
Mi trema l’esse
À crepacore
Mi trema l’esse
Per e to citadelle
À conta storia
E to cause belle
È a vittoria
Per l’idea chì move
À brusgia vene
È tutte e lune nove
Di u to avvene
Mi trema l’esse
A spannacore
Mi trema l’esse…
Paroles traduites
Pour vos penderies
Vers la machine à pain
Et pour vos pays
Sans cloches
Pour vos tramuatans
Et il neige
Pour vos pantoufles
Cuisiner
Mon être tremble
Pour le châtaignier mort
Sans patron
Et pour l’olive tordue
noir de carbone
Mon être tremble
Pour vos hivers
Pour attraper le vent
Et tous les amarres
Au silence
Pour les travailleurs
Avec les mains fatiguées
Et pour tes bergers
Floquer en blanc
Mon être tremble
Pour les hommes emprisonnés
Aux moments amers
Et tous les expatriés
Dillandi à la mer
Mon être tremble
Navré
Mon être tremble
Pour vos citadelles
Pour raconter l’histoire
Et tes belles causes
Et la victoire
Pour l’idée qui bouge
Brûler vient
Et les neuf lunes
De ton avenir
Mon être tremble
Un briseur de coeur
Je tremble d’être…
2011 – Vitalba
À travers leurs chansons, le groupe Vitalba promeut des valeurs essentielles telles que l’amour de la nature, l’importance de la famille, et la préservation du paysage sonore corse …
Paroles originales
Cù e sciume chì vanu à imbiancà l’orizonte
Purtate da u mare peregrinu eternu
Cù e neve chì stanu appese à i monti
Carezze di silenziu rigalu di l’inguernu
Cù l’omu spiranzosu fighjendu a spirata
Chì vene à risplende mezu à u timpurale
Cù l’ansciu silenziosu di a chieta attrachjata
Quandi a luna accende u più altu sciappale
Mi ne vocu à cantà
E fureste di sole, i chjassi di u sperà
Eppò l’eternità
Mi ne vocu à cantà
E fureste di sole, i chjassi di u sperà
Eppò l’eternità, eppò l’eternità
Cù l’acellu quassù in lu celu turchinu
Duve và solu, solu un nulu andarice
Cù u tempu dinù missageru divinu
Chì tramanda l’idea d’un mondu più felice
Cù u ventu istrosu chì gira centu mondi
Basgendu ogni sarra di e so dolce lapre
Cù u fiume furiosu chì và mezu à e sponde
È l’immensa dulcezza di u fiore chì s’apre
Mi ne vocu à cantà
E fureste di sole, i chjassi di u sperà
Eppò l’eternità
Cù l’ochji illuminati da i ghjorni d’aprile
Impastati d’amore è carchi d’asgiatezza
Cù i cori infuriati da u sintimu suttile
D’appartene à a tarra è à e so billezze
Cù l’omu incatenatu privu di stellaria
À l’ora chì a notte stende u so reame
Cù u sognu strappatu in cerca d’armunia
Chì scianchighjendu và versu l’alba chì chjama
Mi ne vocu à cantà
E fureste di sole, i chjassi di u sperà
Eppò l’eternità, eppò l’eternità…
Paroles traduites
Avec les écumes qui s’en vont blanchir l’horizon
Porté par la mer, cet éternel pèlerin
Avec les neiges qui restent accrochées aux montagnes
Caresses silencieuses et cadeau de l’hiver
Avec l’homme plein d’espoir qui regarde un rayon de soleil
Qui vient resplendir les jours de mauvais temps
Avec le soufle silencieux du calme crépuscule
A l’heure ou la lune éclaire le plus haut des rochers
Moi je m’en vais chanter
Les forêts de lumières, les chemins de l’espoir
Eh puis l’éternité
Avec l’oiseau qui vole là haut dans le ciel bleu
Et seul un nuage pour unique compagnon
Mais aussi avec le temps, ce messager divin
Qui nous faut oublier cette idée d’un monde plus heureux
Avec le vent capricieux qui fait tourner cent mondes
Embrassant chaque montagne de ses douces lèvres
Avec la rivière déchaînée qui coule entre les rives
Et l’immense douceur de la fleur qui s’ouvre
Moi je m’en vais chanter
Les forêts de lumières, les chemins de l’espoir
Eh puis l’éternité
Avec le regard illuminé par les journées d’avril
Pétri d’amour et plein d’anxiété
Avec des cœurs emplis par des sentiments subtils
D’appartenir à la terre et à toutes ses beautés
Avec l’homme enchaîné privé du ciel étoilé
A l’heure où la nuit étend son royaume
Avec le rêve déchiré à la recherche de l’harmonie
Qui s’en va boitant vers l’aube qui appelle
Moi je m’en vais chanter
Les forêts de lumières, les chemins de l’espoir
Eh puis l’éternité
2019 – I Muvrini
« Depuis mon village, je regarde la planète » : telle est la philosophie de Jean-François Bernardini, chanteur d’I Muvrini et porte-drapeau d’un message humaniste et responsable à l’égard de la Terre. Le 16e album du groupe, Portu in core, s’alarme ainsi du réchauffement climatique et dénonce « le logiciel de développement périmé qui conduit dans le mur ».
Paroles originales
Avemu u freddu
è u sole dinu
l‘alba indecisa
cura quassù
chi ghjè chì ci manca
è chi ghje chì ùn và
pè quelli di a vita è di a puvertà
è l’acellu quassù di chè parlarà ?
metti u to mantellu
ci n’andemu à campà
cumè una manu s’apre
cumè una manu dà
andemu à cuntà l’anime
chì nimu cumprarà
eo – tù – noi, avà
eo – tù – noi, avà
eo – tù – noi, avà
tempu di battaglie
mai abbandunà
è lu fiume santu
l’emu da navicà
torra di a murtella
ci emu da ritruvà
eo – tù – noi, avà
eo – tù – noi, avà
eo – tù – noi, avà
teni una carezza pronta
una tristezza pè u peghju
un surrisu pè caccialla
è l’amore pè rimediu
un battellu pè andacci
un bel ghjornu rinasce
eo – tù – noi, avà
Paroles traduites
Nous avons le froid
et le soleil
l’aube indécise
prends soin de toi ici
qui manque ?
et qui ne va pas
pour ceux de la vie et de la pauvreté
de quoi parle l’oiseau là-haut ?
mets ton manteau
nous allons y vivre
comme une main s’ouvre
comme une main donne
comptons les âmes
que personne n’achètera
et – vous – nous, maintenant
et – vous – nous, maintenant
et – vous – nous, maintenant
le temps des batailles
ne jamais partir
et la rivière sacrée
nous allons le naviguer
tour du mur
nous devons nous revoir
et – vous – nous, maintenant
et – vous – nous, maintenant
et – vous – nous, maintenant
prépare une caresse
une tristesse pour le pire
un sourire pour la faire fuir
et l’amour pour le remède
un bateau pour aller
un jour il naîtra de nouveau
2020 – I Surghjenti
« Pour un treizième album, des thèmes variés toujours en rapport avec une Corse ouverte sur le monde. Au programme, une balade sur des thèmes variés comme l’eau et la méditerranée, la langue corse mais aussi sur une île qui s’ouvre au monde et s’inspire de ce qui est beau et bien que cela soit dans l’actualité du temps ou dans le passé. «
Paroles originales
Acqua, acqua di u celi, falata come lacrimi,
Cascata come gioia, o pocu è micca.
Acqua, acqua chì curri, da l’alti muntagni.
Da i vadini à i fiuma, sin’à i to veni.
Acqua, acqua billezza, da i piaghji di u punenti
Sin’à i scodda d’orienti, mari divinu.
Ma acqua, acqua muddizzu, lampata intorn’à tè,
Chi ti farà duvintà, mari mortu.
Sè u maritarraniu, surghjenti di vita,
Strada di scontri, di stodia è di fedi.
Sè u maritarraniu, viculu di l’umanità,
Fiddoli di diu, d’ignuranti è sappienti.
Acqua, acqua sangunosa, da l’antichità sin’à oghji
Come ponti trà i popula, mari scambiu.
Acqua, acqua fruntieri, da una sponda à quidd’altra
Sempri accantu à tè, luntanu o vicinu.
Ma acqua, acqua uffesa, di guerri o di paci
Un hè a colpa di diu, ma di l’omu chi credi.
Ma acqua, acqua diversità, da l’umbriccia à u lumu
Sutt’una sola bandera, maritarraniu.
Se u maritarraniu, surghjenti di vita,
Strada di scontri, di stodia è di fedi.
Se u maritarraniu, viculu di l’umanità,
Fiddoli di diu, d’ignuranti è sappienti.
Sarà sempri, sarà sempri, maritarraniu
Paroles traduites
L’eau, l’eau du ciel, tombait comme des larmes,
Tombe comme de la joie, ou peu et pas du tout.
L’eau, l’eau qui coule, des hautes montagnes.
Des vallées aux rivières, jusqu’à vos veines.
L’eau, la belle eau, des plaines de l’ouest
Aux rives de l’est, mer divine.
Mais de l’eau, de l’eau boueuse, éclaboussait autour de toi,
Qui deviendra toi, mer morte.
Si le mariage, sources de vie,
Route de rencontres, de stodia et de foi.
Si le maritarrani, le chemin de l’humanité,
Fidèle à Dieu, ignorant et sage.
L’eau, l’eau sanglante, de l’Antiquité à nos jours
Comme des ponts entre les gens, de grands échanges.
L’eau, les frontières de l’eau, d’une rive à l’autre
Toujours à vos côtés, de loin ou de près.
Mais l’eau, l’eau blessée, de guerre ou de paix
L’une est la faute de Dieu, mais celle de l’homme qui croit.
Mais l’eau, la diversité de l’eau, de l’ombre à la lumière
Sous un seul drapeau, maritarranio.
Si le mariage, sources de vie,
Route de rencontres, de stodia et de foi.
Si le maritarrani, avenue de l’humanité,
Fidèle à Dieu, ignorant et sage.
Il sera toujours, il sera toujours marié
Chansons engagées écologiquement
1985 – Assassins & Rockin’ Squat
Quand un des groupes qui a fait émerger le rap en France (avec NTM et Iam) s’empare d’environnement, c’est forcément très fort et sans concession. Rockin’ Squat (alias Mathias Cassel) ne fait l’impasse sur aucun sujet : déforestation, couche d’ozone, pollution des océans, disparition de la mer d’Aral…
Paroles
Debout! Evaluez l’envergure des problèmes!
Ceci n’est pas une demande mais un
Besoin pour que l’espoir revienne
L’Homme organise sa destruction
Analysons la situation pour que vous
Puissez comprendre ma vision
Un trou dans la couche d’ozone
Cela devient banal de parler d’ozone mais
Sans elle personne n’est autonome
Car l’ozone nous protège du soleil
Et sans un radical changement
Dans les comportements
Ni la prévention ni les conseils
Ne stopperont cette catastrophe naturelle
Naturelle? Naturellement pas!
Car les victimes sont les fautifs cette fois
Comment survivre dans un monde
Contrôlé par l’économie?
Où les problèmes écologiques sont délaissés
Préférant le profit
Comment ne pas respecter la nature?
Sachant que si l’air est pur
Il peut avoir un futur
Mais déjà Mexico, Tokyo, New-York agonisent
Et bientôt toute la planète sera compromise!
Prenez conscience
Pensez à la prochaine génération
Le futur de la planète
Dépend de notre éducation
Alors réfléchissez à deux fois
Ceci nous concerne tous:
Êtes-vous en accord avec les
Essais nucléaires? – Non!
Êtes-vous en accord avec la pollution
Des mers? – Non!
Appréciez-vous tous les déchets dans
L’atmosphère? – Non!
Sauvons la terre! Sauvons la terre!
Je crois en l’homme et l’homme doit
Croire en sa planète! – yeah!
La nature est la vie
La vie n’est pas une conquête! – Non!
Le progrès n’est pas contrôlé
Voilà pourquoi bientôt l’échec!
Sauvons la planète! Sauvons la
Planète! Sauvons la planète!
Comment pouvez-vous encore raser
Des forêts entières?
En ayant pris conscience que
L’oxygène que l’on respire
Vient de l’arbre qui pousse dans la terre
Pouquoi les grandes puissances
Ne versent-elles pas
Une rente pour les pays aux ressources
Vitales économiquement au plus bas?
Pourquoi l’armée continue ses
Essais nucléaires tuant, on le sait
Toute une vie au fond des mers?
D’abord un trou dans l’atmosphère puis
Le non-respect de l’environnement
Par les puissances qui détiennent
Le monopole de l’argent
L’industrie mondiale est coupable!
De l’usine nucléaire de Tchernobyl à la
Constante disparition de la mer d’Aral
De la forêt de l’Amazonie
À leur putain d’économie
Qui régit la vie de tant de pays
La disparition d’espèces animale est le
Fruit de ces conneries
Alors réfléchissez à deux fois
Ceci nous concerne tous:
Êtes-vous en accord avec les
Essais nucléaires? – Non!
Êtes-vous en accord avec la pollution
Des mers? – Non!
Appréciez-vous tous les déchets dans
L’atmosphère? – Non!
Sauvons la terre! Sauvons la terre!
Je crois en l’homme et l’homme doit
Croire en sa planète! – yeah!
La nature est la vie
La vie n’est pas une conquête! – Non!
Le progrès n’est pas contrôlé
Voilà pourquoi bientôt l’échec!
Sauvons la planète! Sauvons la
Planète! Sauvons la planète!
En guise de conclusion
Le boss entre en action
A cela une seule raison: exorciser
Les bienfait’s et méfait’s
Des deux enfers verts
Don’t nous sommes tributaires
La boulimie monétaire
Qui de la manière la plus sommaire
Sape, saccage le patrimoine planétaire
Au nom d’un progrès don’t
Nous payons les frais
Je ne fais donc qu’exprimer
Un pessimisme viril
Afin que les notions d’air pur et verdure
Ne soient pas obscures pour
Les générations futures
2000 – Maurane
Sur Bleue, issu du disque Toi du monde, sorti en 2000, la chanteuse belge à la voix si singulière Maurane se fait porte parole de la Terre, mise à rude épreuve par nous les Hommes.
Paroles
Bleue, j’étais celle qu’ils aimaient fort
Bleue, j’étais, je suis encore
Bleue, vais-je garder l’éclat, l’or?
Mes chagrins d’automne d’alors
Mes danses de pluie au-dehors
Bleue, mais les neiges se font rares
Toutes mes saisons s’égarent
Chauds, les courants qui nous séparent
Glacées, vos colères de hasard
Devant ce défait, notre histoire
Pourquoi m’êtes-vous infidèles? (Calma, oh-na, eh-oh, eh-oh)
Plantez de l’acier dans mes ailes (calma, oh-na, eh-oh, eh-oh)
Rappelez-vous de la tour de Babel? (Calma, oh-na, eh-oh, eh-oh)
Oh-oh-oh
Oh, nous sommes liées d’éternel
Oh, nous sommes liées d’éternel
Bleue, mais la mer touche la mort
Bleue, n’est plus de mon ressort
Bleue, j’ai tremblé de tout mon corps
Il faudrait m’entendre d’abord
Pour s’aimer et rêver encore, oh
Pourquoi m’êtes-vous infidèles? (Calma, oh-na, eh-oh, eh-oh)
Plantez de l’acier dans mes ailes (calma, oh-na, eh-oh, eh-oh)
Rappelez-vous de la tour de Babel? (Calma, oh-na, eh-oh, eh-oh)
Ah-ah, oh, no, no
Oh, nous sommes liées d’éternel
Oh, nous sommes liées d’éternel
Nous sommes liées d’éternel, liées d’éternel
Oh, liées d’éternel, oh, liées d’éternel
Oh, liées d’éternel, oh, liées d’éternel
Nous sommes liées, liées, liées, liées, liées, liées, liées, liées
Liées d’éternel
Nous sommes liées d’éternel
Nous sommes liées d’éternel
2003 – Mickey 3D
Sans doute le titre le plus connu de la bande de Mickaël Furnon, Mickey 3D, Respire, fait passer un message alarmiste avec un humour ravageur. Tu vas pas mourir de rire ? Ben si, un peu !
Paroles
Approche-toi petit, écoute-moi gamin
Je vais te raconter l’histoire de l’être humain
Au début y avait rien, au début c’était bien
La nature avançait y’avait pas de chemin
Puis l’homme a débarqué avec ses gros souliers
Des coups d’pieds dans la gueule pour se faire respecter
Des routes à sens unique il s’est mis à tracer
Les flèches dans la plaine se sont multipliées
Et tous les éléments se sont vus maîtrisés
En deux temps trois mouvements l’histoire était pliée
C’est pas demain la veille qu’on fera marche arrière
On a même commencé à polluer les déserts
Il faut que tu respires, et ça c’est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire
D’ici quelques années on aura bouffé la feuille
Et tes petits-enfants ils n’auront plus qu’un œil
En plein milieu du front ils te demanderont
Pourquoi toi t’en as deux tu passeras pour un con
Ils te diront comment t’as pu laisser faire ça
T’auras beau te défendre leur expliquer tout bas
C’est pas ma faute à moi, c’est la faute aux anciens
Mais y’aura plus personne pour te laver les mains
Tu leur raconteras l’époque où tu pouvais
Manger des fruits dans l’herbe allongé dans les prés
Y’avait des animaux partout dans la forêt,
Au début du printemps, les oiseaux revenaient
Il faut que tu respires, et ça c’est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire
Il faut que tu respires, c’est demain que tout empire
Tu vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire
Le pire dans cette histoire c’est qu’on est des esclaves
Quelque part assassin, ici bien incapable
De regarder les arbres sans se sentir coupable
A moitié défroqués, cent pour cent misérables
2004 – Bernard Lavilliers
Bernard Lavilliers: Le jour où l’écologie sera rentable pour les marchés, tout le monde en fera… » (interview)
Pour son 22e album studio, Bernard Lavilliers s’est rendu en Argentine. S’il chante Buenos Aires et ses « portenos » fatigués, il se penche aussi sur le monde et ses problèmes. Sans oublier de se rappeler Saint-Etienne, sa ville de cœur.
Paroles
Je vois des grands Tchernobyl en puissance
Je vois des animaux clonés
Des millions de tonnes de pétrole en souffrance
Sur des supertankers rouillés
Tout en régressant on se dit qu’on avance
On accélère, on tourne en rond
Les superproductions font la tendance
Mais c’est toujours la même chanson
Cassés de l’est, stressés de l’ouest
Rusés du nord, usés du sud
Vers quelle certitude, vers quelle latitude?
Vers quelle lassitude, vers quelle certitude allez vous?
Je vois l’énorme appétit de matière
Cette montagne de déchets
Des sous-marins coulés mais nucléaires
Ça fait toujours un drôle d’effet
Qui va manger le gâteau d’anniversaire
Pas celui qui paie l’addition
S’il reste des miettes pour l’oeuvre humanitaire
Ce sera toujours la même chanson
Cassés de l’est, stressés de l’ouest
Rusés du nord, usés du sud
Vers quelle certitude, vers quelle latitude?
Vers quelle lassitude, vers quelle certitude allez vous?
Je vois des guerres tribales
Comme des cancers qui rongent des pays déchirés
La propagande aveugle et totalitaire
Et l’addition qu’on va payer
Je vois des océans couleur d’encre
Je vois des poissons irradiés
Je vois des canicules hallucinantes
Toutes ces villes inondées
Que la nature assure, les animaux s’en sortent
Que le point de rupture, ne soit pas lettre morte
Après nous le déluge, bombardé de neutrons
L’univers qui nous juge, nous donne le frisson
Cassés de l’est, stressés de l’ouest
Rusés du nord, usés du sud
Vers quelle certitude, vers quelle latitude?
Vers quelle lassitude, vers quelle certitude allez vous?
Cassés de l’est, stressés de l’ouest
Rusés du nord, usés du sud
Vers quelle certitude, vers quelle latitude?
Vers quelle lassitude, vers quelle certitude allez vous?
2006 – Yannick NOAH
« Aux arbres citoyens », hymne à l’écologie
Après de nombreux tubes et tournées, Yannick Noah publie son septième album « Charango » en 2006. Le deuxième single n’est autre que le fameux titre « Aux arbres citoyens » qui sort en février 2007. Cette chanson écrite par Cyril Tarquiny incarne la préoccupation et l’engagement de Yannick Noah pour la planète et la sauvegarde de l’environnement. Le refrain est inspiré des paroles de La Marseillaise : « aux armes citoyens » devient « aux arbres citoyens » et donne vie à un nouvel hymne en faveur de l’écologie. La chanson s’adresse, comme l’indiquent son titre et son refrain, aux citoyens du monde. Yannick Noah incite ainsi ses auditeurs à prendre les choses en main pour protéger la nature, tout en dénonçant l’inaction des dirigeants. La chanson touche beaucoup de monde et est même utilisée dans les écoles pour sensibiliser les plus jeunes sur ce sujet. Son clip pédagogique et ludique, sous forme d’animations, se prête tout à fait à ce travail d’éducation en musique. « Aux Arbres Citoyens » atteint la première place des ventes en France à sa sortie et est également un grand succès en Belgique et en Suisse.
Paroles
Le ciment dans les plaines coule jusqu’aux montagnes
Poison dans les fontaines, dans nos campagnes
De cyclones en rafales, notre histoire prend l’eau
Reste notre idéal, « faire les beaux »
S’acheter de l’air en barre, remplir la balance
Quelques pétrodollars, contre l’existence
De l’Équateur aux pôles, ce poids sur nos épaules
De squatteurs éphémères, maintenant, c’est plus drôle
Puisqu’il faut changer les choses
Aux arbres citoyens
Il est grand temps qu’on propose
Un monde pour demain
Aux arbres citoyens, quelques baffes à prendre
La veille est pour demain, des baffes à rendre
Faire tenir debout une armée de roseaux
Plus personne à genoux, fais passer le mot
C’est vrai la Terre est ronde, mais qui viendra nous dire
Qu’elle l’est pour tout le monde et les autres à venir
Puisqu’il faut changer les choses
Aux arbres citoyens
Il est grand temps qu’on propose
Un monde pour demain
Puisqu’il faut changer les choses
Aux arbres citoyens
Il est grand temps qu’on s’oppose
Un monde pour demain
Plus le temps de savoir à qui la faute
De compter sur la chance ou les autres
Maintenant, on se bat
Avec toi, moi, j’y crois
Puisqu’il faut changer les choses
Aux arbres citoyens
Il est grand temps qu’on propose
Un monde pour demain
Avec toi, moi, j’y crois
2007 – Zazie
Notre Zazie nationale sur cette chanson de Totem, n’y va pas de main morte quand il s’agit de s’en prendre à la société de consommation et à la nature égoïste de l’Homme moderne.
Paroles
Je suis un homme de Cro-Magnon
Je suis un singe ou un poisson
Sur la Terre, en toute saison
Moi, je tourne en rond, je tourne en rond
Je suis un seul puis des millions
Je suis un homme au cœur de lion
À la guerre en toute saison
Moi, je tourne en rond, je tourne en rond
Je suis un homme plein d’ambition
Belle voiture et belle maison
Dans la chambre, dans le salon
Moi, je tourne en rond, je tourne en rond
J’ai fait l’amour et la révolution
J’ai fait le tour de la question
J’avance, avance à reculons
Oui, je tourne en rond, je tourne en rond
Tu vois, j’suis pas un homme
Je suis le roi de l’illusion
Au fond, qu’on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons
J’ai fait le monde à ma façon
Coulé dans l’or et le béton
Corps en cage et cœur en prison
Moi, je tourne en rond, je tourne en rond
Assis devant ma télévision
Je suis de l’Homme la négation
Pur produit de consommation
Oui, mon compte est bon, mon compte est bon
Tu vois, j’suis pas un homme
Je suis le roi de l’illusion
Au fond, qu’on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons
C’est moi le maître du feu
Le maître du jeu
Le maître du monde et vois ce que j’en ai fait
Une terre glacée
Une terre brûlée
La terre des hommes que les hommes abandonnent
Je suis un homme au pied du mur
Comme une erreur de la nature
Sur la Terre, sans d’autre raison
Moi, je tourne en rond, je tourne en rond
Je suis un homme et je mesure
Toute l’horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition (je suis le roi, le roi des cons)
Moi, je tourne en rond, je tourne en rond
Je suis un homme et je mesure (au fond, qu’on me pardonne)
Toute l’horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition (je suis le roi, le roi des cons)
Moi, je tourne en rond, je tourne en rond
Moi, je tourne en rond, je tourne en rond
En rond
2007 – Charles AZNAVOUR
Avec des paroles aussi édifiantes que le titre du morceau, Charles Aznavour ne passe pas par quatre chemins pour nous pousser à changer nos habitudes. A retrouver sur le volume 30 de la Discographie studio originale.
Paroles
Les océans sont des poubelles
Les fonds de mer sont souillés
Les Tchernobyl en ribambelles
Voient naitre des fœtus mort-nés
Dans cinquante ans, qu´allons nous faire
De ces millions de détritus
Et ces déchets du nucléaire
Dont les pays ne veulent plus?
Sous nos pieds la terre promise,
Patrimoine de nos enfants,
Petit à petit agonise
Et nul ne s’en soucie
Et pourtant les espèces devenues rares
Sont en voie de disparition
Et la laideur chante victoire
Sous le plastique et le béton.
La Terre meurt
L´homme s’en fout
Il vit sa vie
Un point, c´est tout.
Il met à son gré, à son goût,
Le monde sens dessus dessous
La Terre meurt
Où allons-nous?
Dans la finance et les affaires,
Le pétrole est le maître mot
Il mène à tout
Même à la guerre
Et nul ne s´inquiète de l´eau
Où en sont la flore et la faune?
Et qu´advient-il du firmament
Privé de la couche d´ozone
Gardien de l´environnement?
Sous le ciel, le sol se révolte
Car l´homme trompe la nature
Quand il trafique les récoltes
Il hypothèque son futur.
Sous le soleil, les forêts brûlent
Et l´on gave les champs d´engrais
Dans la boulimie majuscule
Du rendement et du progrès
La Terre meurt
L´homme s’en fout
Il vit sa vie
Un point, c´est tout.
Il met à son gré, à son goût,
Le monde sens dessus dessous
La Terre meurt
Où allons-nous?
Il est temps de prendre conscience
Que l´homme ne respecte rien
Il se fiche de l´existence
Des baleines et des dauphins
L´éléphant meurt pour son ivoire
La bête rare pour sa peau
Et dans les grandes marées noires
Le mazout englue les oiseaux
La société consommatrice
Avance impunément ses pions
Tandis que les arbres pourrissent
Dans les villes et leurs environs
La sécheresse se déchaîne
Effaçant tout signe de vie
Et certaines races humaines
Crèvent d´abandon et d´oubli
La Terre meurt
L´homme s’en fout
Il vit sa vie
Un point, c´est tout.
Il met à son gré, à son goût,
Le monde sens dessus dessous
La Terre meurt
Où allons-nous?
La Terre meurt
Réveillons-nous!
2008 – Tryo
Tryo : un groupe engagé pour les hommes et la planète
“C’est l’hymne de nos campagnes, de nos rivières, de nos montagnes…”, vous aussi, vous connaissez la suite ? L’hymne de nos campagnes, célèbre chanson du groupe de musique français Tryo, sortie en 1998, n’a pas pris une ride. Dès les premières notes, le ton est donné : Tryo chante l’ode à la nature et à son monde animal. Si les années ont passé, l’engagement écologique du groupe, lui, est resté. Celui en faveur de plus d’humanité aussi. Des tournées éco-responsables aux concerts inclusifs, retour sur leurs initiatives qui donnent le sourire.
Paroles
Refrain:
On veut du green (x6) washing
C’est nous les as, les pinnochios du marketing,
On veut du green (x6) washing
On veut des tours d’avion, des airbus, du diesel
Des mandarines toute les saisons, des grands voyages dans le ciel,
Du High-Tech à la maison, de la nouvelle technologie.
On veut pouvoir dire pardon et soulager son esprit,
on veut de la viande d’Argentine, de la bidoche à tout les repas,
De la world food dans la cuisine, on veut du sucre, on veut du gras.
On veut moins cher, on veut meilleur, on veut toujours un peu d’ailleurs,
on veut la mer, on veut l’été, même en hiver, on veut bronzer.
Refrain
On cache les galets sous le sable, on veut des plages de sable blanc
Du réseau pour nos portables, on voudrait quatre barres tout le temps,
Des orgies raisonnables, des grands échangeurs de béton.
Et des amis toujours joignables, on veut des baleines et du thon.
Refrain
On veut de l’eau toujours qui coule et des rides un peu moins creusées.
On veut de la jeunesse en poudre, et puis de la neige en été,
Des grands buildings sous le Soleil, des monuments pharaonique.
On veut partout, partout pareil, de la wifi, du numérique.
Refrain
On veut des lessives sans phosphates, des shampooings tout organiques,
Des forêts pour nos 4×4, du charbon dans nos cosmétique.
Des slogans abusifs, plus blanc que blanc, plus vert que vert !
Mascarade écologique pendant qu’on se shoote au nucléaire
Refrain
2020 – Julien DORE
Le chanteur de 39 ans, interrogé sur l’écologie, a livré un avis très tranché sur l’action des gouvernements pour sauver la planète.
“Vous avez un discours plutôt subtil autour de la prise de conscience écologique. C’est quoi votre petit geste à vous du quotidien pour sauver notre planète?”, lui demande la journaliste face à lui.
“Je crois que cette phrase du petit geste quotidien a été savamment inventée par un système politique, qui depuis des décennies a fait le choix de nous culpabiliser au quotidien au point que l’on finisse par dire ‘mais c’est quoi mon petit geste quotidien?’, plutôt que d’entreprendre de grandes actions”, commence-t-il par expliquer …
Paroles
Mais le monde a changé, il s’est déplacé quelques vertèbres
Mais le monde a changé, il s’est déplacé quelques vertèbres
Je veux plus écrire les peines, que le féminin m’a fait
Dites à Jacquie et Michel, de venir me chercher
Moi je veux faire comme tout le monde, je veux juste un peu douter
Je crois que la Terre est ronde, mais je préfère comploter
On peut pas changer les ombres, on peut juste les éclairer
Jusqu’à ce que le soleil tombe, lassé de nous réchauffer
Et dans nos envies de plages, d’UV-A et d’UV-B
J’en vois quelques un qui nagent, vers ce qu’on a déjà coulé
Mais si l’époque a des puces, c’est qu’elle a pas le bon collier
La beauté tu sais ça s’use, c’est comme ton premier baiser
Mais le monde a changé, il s’est déplacé quelques vertèbres
Où était l’osthéo, caché dans son dos attendant la fièvre
L’enfer c’est pas les autres, c’est ceux qui te font rêver
Et qui vendent leurs culottes, pour un peu de télé
Et toute ma grande famille, a le cœur tout chamboulé
Tant qu’il y a quelques partages, et du vide à écouler
Ils iront sur la banquise, passer quelques mois d’été
Photographier quelques plages, pour un peu de monnaie
Mais le monde a changé, il s’est déplacé quelques vertèbres
Où était l’osthéo, caché dans son dos attendant la fièvre
Mais le monde a changé, il s’est déplacé quelques vertèbres
Où était l’osthéo, caché dans son dos attendant la fièvre
Mais le monde a changé, il s’est déplacé quelques vertèbres
Où était l’osthéo, caché dans son dos attendant la fièvre
Mais le monde a changé, le monde a changé
Mais le monde a changé, le monde a changé
Several songs for a central problem : ecology
1967 – Louis ARMSTRONG
À travers cette sacralisation de la nature, Louis Armstrong chante le bonheur et l’amour, qui se répercutent, grâce aux couleurs de l’arc-en-ciel, jusque sur les visages des passants.
Paroles originales
I see trees of green
Red roses too
I see them bloom
For me and you
And I think to myself
What a wonderful world
I see skies of blue
And clouds of white
The bright blessed day
The dark sacred night
And I think to myself
What a wonderful world
The colors of the rainbow
So pretty in the sky
Are also on the faces
Of people going by
I see friends shaking hands
Saying, « How do you do? »
They’re really saying
I love you
I hear babies cry
I watch them grow
They’ll learn much more
Than I’ll ever know
And I think to myself
What a wonderful world
Yes, I think to myself
What a wonderful world
Ooh, yes
Paroles traduites
J’aperçois des arbres verts
Des roses rouges également
Je les vois s’épanouir
Pour toi et moi
Et je me dis comme pour moi-même
« Quel monde merveilleux »
Je vois des cieux bleus
Et de blancs nuages
L’éclatant jour béni
La sombre nuit sacrée
Et je me dis comme pour moi-même
« Quel monde merveilleux »
Les couleurs de l’arc-en-ciel
Si jolies dans le ciel
Sont aussi sur les visages
Des passants
Je vois des amis se serrer la main
Se dire « comment vas-tu »
En réalité ils se disent « je t’aime »
J’entends des bébés pleurer
Je les vois grandir
Ils apprendront bien plus
Que je n’en saurai jamais
Et je me dis tout bas
Quel monde merveilleux
Je me dis comme pour moi-même
« Quel monde merveilleux »
1987 – Midnight Oil
Le groupe australien Midnight Oil porte un double message dans sa chanson, environnemental et social. Il demande la restitution des terres aux aborigènes, prises par les colons britanniques, tout en s’inquiétant de l’impact de l’activité humaine sur l’environnement, notamment des Holden (marque automobile) fonctionnant au diesel. Peter Garrett, le chanteur, deviendra d’ailleurs ministre de l’Environnement de 2007 à 2010.
Paroles originales
Out where the river broke
The bloodwood and the desert oak
Holden wrecks and boiling diesels
Steam in forty five degrees
refrain
The time has come
To say fair’s fair
To pay the rent
To pay our share
The time has come
A fact’s a fact
It belongs to them
Let’s give it back – give it back
How can we dance when our earth is turning
How do we sleep while our beds are burning
How can we dance when our earth is turning
How do we sleep while our beds are burning
The time has come
to say fairs fair
To pay the rent
now to pay our share
The time has come
A fact’s a fact
It belongs to them
Let’s give it back
Four wheels scare the cockatoos
From Kintore East to Yuendemu
The western desert lives and breathes
In forty five degrees
refrain
We’re gonna give i
Paroles traduites
Dehors où le fleuve a cassé
Le sang du bois et le chêne de désert
Les épaves de Holden et
La Vapeur de gazoles bouillante dans quarante-cinq degrés
Le temps est venu
De dire qu’il faut être juste
Pour payer le loyer
Pour payer notre part
le temps est venu
un fait un fait
Cela leur appartient
Aller, rendons le
Comment pouvons nous danser quand notre terre tourne
1992 – Jamiroquai
C’est l’une des toutes premières chansons sorties par le groupe britannique Jamiroquai et elle est sans détour. Le chanteur et auteur Jay Kay y raconte comment l’homme détruit progressivement l’environnement et la biodiversité afin de faire du profit. Pour sortir du cercle vicieux, il faut réveiller le monde avant qu’il ne s’autodétruise.
Paroles originales
[Verse 1] Yeah, yeahHave you heard the news today?
People right across the world
Are pledging they will play the game
Victims of a modern world
Circumstance has brought us here
Armageddon’s come too near, too too near, now
Foresight is the only key
To save our children’s destiny
The consequences are so grave, so so grave, now
The hypocrites, we are their slaves
So, my friends, to stop the end
On each other, we depend
Oh, we depend [Chorus] Mountain high and river deep
Stop it going on
We gotta wake this world up from its sleep
Oh, people, stop it going on [Verse 2] Yeah, yeah
Have you heard the news today?
Money’s on the menu in my favourite restaurant
Well, don’t talk about quantity
Cause there’s no fish left in the sea
Greedy men been killing all the life there ever was
And you’d better play in nature’s way
She will take it all away
And don’t try and tell me you know more than her
About right from wrong
Oh, you’ve upset the balance, man
Done the only thing you can
Now my life is in your hands
Paroles traduites
Ouais ! Ouais ! Avez-vous entendu les infos du jour ?
Les gens tout autour du monde,
Promettent qu’ils vont jouer le jeu,
Victimes d’un monde moderne,
Les circonstances nous ont amené ici,
L’Armageddon est trop proche,
Trop, trop proche,
Maintenant prévoir est le seul moyen
De sauver le destin de nos enfants,
Les conséquences sont si graves
Les hypocrites nous sommes leurs esclaves.
Donc mes amis pour arrêter la fin
Nous sommes dépendants les uns des autres,
Les montagnes en haut et les rivières en bas
Empecher-le de continuer,
Nous devons réveiller ce monde de son sommeil.
Vous, empecher-le de continuer
Avez-vous entendu les nouvelles aujourd’hui ?
L’argent est au menu dans mon restaurant préféré,
Maintenant ne parlez plus de quantité
Il n’y a plus de poisson dans la mer.
Les hommes avides ont tué toute la vie qu’il y a toujours eu,
Alors tu ferais mieux de suivre la voie de la nature,
Ou elle reprendra tout,
N’essaie pas de me dire que tu en connais plus qu’elle sur le bon ou le mauvais,
Maintenant tu as bouleversé l’équilibre, toi,
Fais la seule chose que tu peux,
Maintenant ma vie est entre tes mains,
Les montagnes en haut et les rivières en bas.
Empecher-le de continuer
Nous devons réveiller ce monde de son sommeil,
Vous, empêcher le de continuer,
Les hommes avides s’effaceront,
Oh, ils s’effaceront,
Lorsque nous l’empêcherons de continuer,
Je sais que ce sera comme ça,
Oh vous, empecher-le de continuer,
Je demande quand allez-vous l’empêcher de continuer ?
Quand allez-vous apprendre à l’empecher de continuer ?
2004 – Carbon Monoxide
Le groupe de rock indépendant californien s’en prend à l’omniprésence de la voiture qui rend l’air irrespirable. Los Angeles est en effet particulièrement connue pour être une ville faite pour la voiture et pour ses embouteillages records. Avec son ironie habituelle, John McCrea, le chanteur et parolier, dit qu’il souhaiterait ne pas être juste un piéton qui respire tout cet air.
Paroles originales
Too much carbon monoxide for me to bare
Too much carbon monoxide for me to bare
Where’s the air?
Where’s the air?
Where’s the air?
Where’s the air?
Car after bus after car after truck
After this my lungs will be so fucked up
I wish I was in that Mercedes Benz
Sealed away from my sins
I’d have the music high going ninety five
Too much
(Too much)
Too much
(Too much)
Too much
(Too much)
Too much carbon monoxide for me to bare
Too much carbon monoxide for me to bare
Don’t you care?
Don’t you care?
Don’t you care?
(Don’t you?)
Don’t you care?
Car after bus after car after truck
After this my lungs will be so fucked up
I wish I wasn’t just a pedestrian breathing all this in
I look up at that grey sky
It makes me want to
Too much
(Too much)
Too much
(Too much)
Too much
(Too much)
Too much carbon monoxide for me to bare
Paroles traduites
Trop de monoxyde de carbone pour moi à nu
Trop de monoxyde de carbone pour moi à nu
Où est l’air?
Où est l’air?
Où est l’air?
Où est l’air?
Voiture après bus après voiture après camion
Après cela, mes poumons seront tellement foutus
J’aurais aimé être dans cette Mercedes Benz
Scellé loin de mes péchés
J’aurais la musique haute en quatre-vingt-quinze
Trop
(Trop)
Trop
(Trop)
Trop
(Trop)
Trop de monoxyde de carbone pour moi à nu
Trop de monoxyde de carbone pour moi à nu
Vous ne vous en souciez pas?
Vous ne vous en souciez pas?
Vous ne vous en souciez pas?
(Pas toi?)
Vous ne vous en souciez pas?
Voiture après bus après voiture après camion
Après cela, mes poumons seront tellement foutus
J’aurais aimé ne pas être juste un piéton respirant tout ça
Je lève les yeux vers ce ciel gris
ça me donne envie
Trop
(Trop)
Trop
(Trop)
Trop
(Trop)
Trop de monoxyde de carbone pour moi à nu
2007 – Eddie VEDDER
Ce titre phare de la bande originale du film « Into the Wild » exprime l’incompréhension du chanteur face à une société de consommation rendue folle par l’abondance de biens. Eddie Vedder, le chanteur du groupe Pearl Jam, exprime dans cette chanson la volonté de s’écarter de cette folie pour s’éloigner vers de plus grands espaces.
Paroles originales
Oh, it’s a mystery to me
We have a greed, with which we have agreed
And you think you have to want more than you need
Until you have it all you won’t be free
Society, you’re a crazy breed
I hope you’re not lonely without me
When you want more than you have
You think you need
And when you think more than you want
Your thoughts begin to bleed
I think I need to find a bigger place
‘Cause when you have more than you think
You need more space
Society, you’re a crazy breed
I hope you’re not lonely without me
Society, crazy indeed
I hope you’re not lonely without me
There’s those thinking, more or less, less is more
But if less is more, how you keeping score?
Means for every point you make, your level drops
Kinda like you’re starting from the top
You can’t do that
Society, you’re a crazy breed
I hope you’re not lonely without me
Society, crazy indeed
I hope you’re not lonely without me
Society, have mercy on me
I hope you’re not angry if I disagree
Society, crazy indeed
I hope you’re not lonely
Without me
Paroles traduites
Oh, c’est un mystère pour moi
Nous avons une cupidité avec laquelle nous avons accepté
Et tu penses que tu dois vouloir plus que ce dont tu as besoin
Tant que tu n’as pas tout, tu ne seras pas libre
Société, tu es une race folle
J’espère que tu n’es pas seul sans moi
Quand tu veux plus que ce que tu as
Tu penses que tu as besoin
Et quand tu penses plus que tu ne veux
Tes pensées commencent à saigner
Je pense que je dois trouver un endroit plus grand
Parce que quand tu as plus que tu ne le penses
Vous avez besoin de plus d’espace
Société, tu es une race folle
J’espère que tu n’es pas seul sans moi
La société, vraiment folle
J’espère que tu n’es pas seul sans moi
Il y a ceux qui pensent, plus ou moins, moins c’est plus
Mais si moins c’est plus, comment comptez-vous les points ?
Cela signifie que pour chaque argument que vous faites valoir, votre niveau baisse
Un peu comme si tu partais du haut
Tu ne peux pas faire ça
Société, tu es une race folle
J’espère que tu n’es pas seul sans moi
La société, vraiment folle
J’espère que tu n’es pas seul sans moi
Société, ayez pitié de moi
J’espère que tu n’es pas en colère si je ne suis pas d’accord
La société, vraiment folle
J’espère que tu n’es pas seul
Sans moi
2007 – Will I Am
Dans la chanson S.O.S (Mother Nature) de son album Songs About Girls sorti en 2007, Will I Am du groupe américain Black Eyed Peas dénonce lui aussi le comportement de la société vis-à-vis de notre planète Terre. Il évoque le fait que la « mère Nature » fragile, est en train de mourir, et que cela arrive car depuis plus de 50 ans, la Terre – comme ses ressources – étant prise pour acquise. Mais qu’elle meurt dans l’indifférence, malgré le fait qu’il y ait des signes comme l’augmentation des températures ou des tornades, la société étant trop préoccupée par le fait de gagner de l’argent pour s’en soucier. Le chanteur pointe également du doigt l’inaction des politiques, qu’il accuse de ne rien faire pour sauver la planète et de mentir sur la situation, étant trop « corrompus ». Il en appelle à Dieu pour qu’il envoie un ange aider la Terre.
Paroles originales
[Intro:] Lord come down and help us outSend us an angel, help us out
SOS, help us out
Looking all around and I’m watching the world [Verse 1:] People killing, people dying, people lying, people blind
People don’t see th
https://lyricstranslate.com/fr/sos-mother-nature-sos-m%C3%A8re-nature.html
Paroles traduites
S.O.S (Mère Nature)[Intro :]
Seigneur descend et aide-nous
Envoie un ange, aide-nous
SOS, aide-nous
Je regarde à la ronde et je vois le monde
https://lyricstranslate.com/fr/sos-mother-nature-sos-m%C3%A8re-nature.html
2012 – John BUTLER
John Butler, né John Charles Wiltshire-Butler le 1er avril 1975 à Torrance en Californie, est un auteur-compositeur-interprète australien, producteur, guitariste reconnu, chanteur et leader du John Butler Trio, originaire de Fremantle en Australie.
Pas de couplets, pas de refrain. Seul avec sa guitare, John Butler s’improvise en interprète des océans. La magie opère. Le musicien incarne tour à tour le calme, les grondements, le déchaînement du grand bleu. La nature devient musique, ou l’a toujours été, semble nous dire John Butler. Encore faut-il apprendre à l’écouter.
2019 – Billie EILISH
Son clip apocalyptique est aussi saisissant que sa chanson. La jeune américaine Billie Eilish incarne ici un ange descendu sur Terre, engluée dans une nappe de pétrole et confrontée aux incendies qui se multiplient. Un message de soutien à Greta Thunberg et aux marches pour le climat, dit Billie Eilish sur Instagram.
Paroles originales
My Lucifer is lonely
Standing there, killing time
Can’t commit to anything but a crime
Peter’s on vacation, an open invitation
Animals, evidence
Pearly gates look more like a picket fence
Once you get inside ’em
Got friends but can’t invite them
Hills burn in California
My turn to ignore ya
Don’t say I didn’t warn ya
All the good girls go to hell
‘Cause even God herself has enemies
And once the water starts to rise
And heaven’s out of sight
She’ll want the devil on her team
My Lucifer is lonely
Look at you needing me
You know I’m not your friend without some greenery
Walk in wearing fetters
Peter should know better
Your cover up is caving in
Man is such a fool
Why are we saving him?
Poisoning themselves now
Begging for our help, wow!
Hills burn in California
My turn to ignore ya
Don’t say I didn’t warn ya
All the good girls go to hell
‘Cause even God herself has enemies
And once the water starts to rise
And heaven’s out of sight
She’ll want the devil on her team
My Lucifer is lonely
There’s nothing left to save now
My god is gonna owe me
There’s nothing left to save now
Paroles traduites
[Intro] Mon Lucifer est solitaire [Couplet 1] Il reste là, à tuer le tempsIl ne peux rien commettre d’autre que des crimes
Peter est en vacances, une invitation lancée
Animaux, preuves
Les portes nacrées ressemblent plus à une palissade
Une fois que tu es à l’intérieur
J’ai des amis mais je ne peux pas les inviter [Pré-Refrain] Les collines brûlent en Californie
À mon tour de t’ignorer
Ne dis pas que je ne t’avais pas prévenu [Refrain] Toutes les braves filles vont en enfer
Parce que Dieu elle-même a ses ennemis
Et une fois que l’eau commence à monter
Et que le paradis est hors de vue
Elle voudra que le diable soit dans son camp [Post-Refrain] Mon Lucifer est solitaire
2022 – Placebo
Pessimiste voire fataliste, ce titre de Placebo, issu du dernier album Never Let Me Go, témoigne d’une immense déception par rapport à l’espèce humaine. Celle-ci n’a rien fait pour sauver le sort de son environnement et a creusé sa propre tombe : il faudra « faire mieux la prochaine fois » mais pour l’instant c’est trop tard. La pochette du disque est assez évocatrice et son titre phare porte bien sur la question écologique.
Paroles originales
At the core of the earth
It’s too hot to breathe
There’s nothing much to eat
And everybody leaves
There’s a place in the forest
Where the animals dance
Carefree and joyous
Like nobody’s watching
And nobody’s watching
So they laugh and they dance around mahogany trees
Completely unawares they’re gonna end up as meat
And nobody’s watching
Wake up, wake up
Try better next time
Wake up, wake up
Cry better next time
Wake up, wake up
Try better next time
Wake up, wake up
So, you know me
Understand me
Is that what you think?
You haven’t met the monster who wakes up when I drink
I was born out of time
I’m not meant to be here
With the weight of the world
And the weight of a tear
Are exactly the same
Wake up, wake up
Try better next time
Wake up, wake up
Cry better next time
Wake up, wake up
Try better next time
Wake up, wake up
Wake up, wake up
Try better next time
Wake up, wake up
Cry better next time
Wake up, wake up
Try better next time
Wake up, wake up
There’s a spot in the ocean
And that’s where we’ll meet
Somewhere far away
Where fish can nibble at our feet
And we can grow fins
Go back in the water
Grow fins, go back in the water
Grow fins, go back in the water
Grow fins, go back in the water
Wake up, wake up
Try better next time
Wake up, wake up
Cry better next time
Wake up, wake up
Try better next time
Wake up, wake up
Wake up, wake up
Try better next time
Wake up, wake up
Cry better next time
Wake up, wake up
Try better next time
Wake up, wake up
It’s a gas, it’s a party
On this planet of flakes
Somebody take a picture
Before it’s too late
Paroles traduites
Au cœur de la terre
Il fait trop chaud pour respirer
Il n’y a pas grand chose à manger
Et tout le monde part
Il y a une place dans la forêt
Où dansent les animaux
Insouciant et joyeux
Comme si personne ne regardait
Et personne ne regarde
Alors ils rient et dansent autour des acajous
Ignorant complètement qu’ils vont finir sous forme de viande
Et personne ne regarde
Réveille-toi, réveille-toi
Essayez mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Pleure mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Essayez mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Alors tu me connais
Comprenez-moi
C’est ce que tu penses ?
Tu n’as pas rencontré le monstre qui se réveille quand je bois
Je suis né hors du temps
Je ne suis pas censé être ici
Avec le poids du monde
Et le poids d’une larme
Sont exactement les mêmes
Réveille-toi, réveille-toi
Essayez mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Pleure mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Essayez mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Réveille-toi, réveille-toi
Essayez mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Pleure mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Essayez mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Il y a un endroit dans l’océan
Et c’est là que nous nous retrouverons
Quelque part très loin
Où les poissons peuvent grignoter nos pieds
Et nous pouvons faire pousser des nageoires
Retourne dans l’eau
Fais pousser des nageoires, retourne dans l’eau
Fais pousser des nageoires, retourne dans l’eau
Fais pousser des nageoires, retourne dans l’eau
Réveille-toi, réveille-toi
Essayez mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Pleure mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Essayez mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Réveille-toi, réveille-toi
Essayez mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Pleure mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
Essayez mieux la prochaine fois
Réveille-toi, réveille-toi
C’est un gaz, c’est une fête
Sur cette planète de flocons
Que quelqu’un prenne une photo
Avant qu’il ne soit trop tard